Du petit déjeuner à la fine cuisine : le parcours inspirant de Myriam 

Lorsque Myriam Auclair pense à ses matins d’école primaire, elle se souvient de la chaleur d’un accueil bienveillant — et d’un bon petit déjeuner qui l’attendait pour bien commencer sa journée.

Grâce au Club des petits déjeuners, elle découvrait des aliments savoureux et réconfortants comme un wrap déjeuner aux œufs et au fromage ou encore de petits croissants chauds, au menu à cette époque, attendus avec impatience. « J’étais toujours très enthousiaste. Et une fois de retour à la maison, je voulais reproduire les recettes proposées par le Club! », raconte-t-elle. Ces matins nourrissants et structurants ont marqué son quotidien… et, sans qu’elle le sache encore, éveillé en elle une passion durable pour la cuisine. 

Aujourd’hui, Myriam est stagiaire en technique de diététique au Club des petits déjeuners, où elle boucle son parcours collégial. Elle s’apprête ensuite à poursuivre son parcours au réputé Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), où elle débutera un DEP en cuisine et gastronomie. Son rêve? Rendre les gens heureux grâce à la nourriture, en mariant le plaisir de manger et l’équilibre nutritionnel. 

Une motivation personnelle et communautaire 

Pour son stage, le choix du Club des petits déjeuners s’est imposé naturellement. « Je connaissais déjà l’organisme, et je voulais vraiment m’impliquer dans une cause qui m’avait aidée moi-même dans le passé », explique-t-elle. Avec un intérêt marqué pour le communautaire, c’était l’occasion parfaite de redonner au suivant tout en consolidant ses apprentissages. Durant son stage, Myriam a pu contribuer à plusieurs dossiers-clés comme la recherche de nouveaux aliments québécois à mettre au menu et l’accompagnement d’écoles dans des tests de goûts de nouveaux produits auprès des enfants.  

Myriam reconnaît que l’idée d’ouvrir son propre restaurant a toujours fait partie de ses ambitions – même si la réalité du milieu lui a fait réévaluer certains aspects du rêve. « J’ai réalisé qu’un restaurant, c’est beaucoup de gestion… alors que ce que j’aime par-dessus tout, c’est vraiment cuisiner », confie-t-elle avec franchise. Mais même si l’idée d’un restaurant n’est plus au cœur de ses projets immédiats, Myriam reste guidée par des valeurs fortes : « L’anti-gaspillage a toujours été important pour moi, et c’est aussi une valeur que je retrouve dans les actions du Club. » Elle rêve de plats créés à partir d’ingrédients souvent jetés, comme les pieds de brocoli, qu’elle transformerait en potage. Une vision à la fois durable et imaginative de la cuisine. 

Nourrir, au-delà de l’assiette 

Ce qui anime le plus Myriam, c’est l’impact humain de la nourriture. Elle souhaite qu’un jour, ses plats ne se contentent pas de rassasier, mais qu’ils laissent une trace dans le cœur de ceux qui les dégustent. « J’aimerais que les gens passent un bon moment en mangeant mes plats, qu’ils y repensent avec bonheur des jours ou des semaines plus tard. » 

Avec son parcours unique mêlant vécu personnel, formation en technique de diététique et amour de la cuisine, Myriam représente parfaitement l’esprit du Club des petits déjeuners : celui de bâtir des ponts entre les générations, et de transformer un simple repas en tremplin vers un avenir meilleur. 

À travers son histoire, elle rappelle qu’un petit déjeuner peut nourrir bien plus qu’un estomac. Il peut éveiller une passion, offrir une stabilité, et inspirer une vie entière. 

—

Vous souhaitez partager votre histoire avec nous? Chaque histoire compte. Votre témoignage peut inspirer, sensibiliser et faire avancer la cause. Remplissez ce court formulaire et nous nous ferons un plaisir de vous lire.