
Tommy Kulczyk : Un leader engagé au service des enfants

Derrière le Club des petits déjeuners se cache, Tommy Kulczyk, un leader passionné, animé par une mission qui dépasse le simple cadre professionnel. En tant que président et chef de la direction, Tommy incarne l’engagement du Club envers le bien-être des enfants, s’assurant qu’aucun élève ne commence sa journée le ventre vide.
Un engagement ancré dès l’enfance
Pour Tommy, l’impulsion vers l’entraide est venue très tôt. « Dès mon plus jeune âge, mes parents ont allumé cette flamme à l’intérieur de moi. Ma mère était bénévole, et mon père répétait souvent qu’il y avait toujours de la place à la table pour quelques amis. » C’est cet esprit de partage qui a façonné son parcours.
Depuis les années 1980, il a dirigé des programmes d’aide d’urgence, coordonné des réponses lors de catastrophes naturelles majeures, et lancé des dizaines d’initiatives sociales ayant marqué des milliers de vies. Il a également été président du Comité consultatif de lutte contre la pauvreté du Québec et Commissaire à l’enfance à la Ville de Montréal.
Son lien avec le Club des petits déjeuners remonte aux origines de l’organisation. « Un an avant l’ouverture du premier programme, le fondateur m’a approché. Avec l’organisme où je travaillais, nous avons offert de la nourriture pour compléter le programme pilote. » C’est finalement en 2019 qu’il rejoint officiellement le Club, où il est nommé président en 2022.
Des valeurs fortes au cœur de son leadership
Tommy prône une approche collective. « Il faut unir les forces des écoles, des communautés, des gouvernements et des entreprises pour bâtir quelque chose de durable. » Son action repose sur trois piliers : l’accessibilité, l’innovation et l’humain. « Chaque décision que nous prenons au Club place l’enfant au centre. Toujours. »
Une épreuve révélatrice : la pandémie
À peine arrivé au Club, Tommy a dû faire face à la pandémie.
« Il fallait réagir vite. On a réinventé nos façons de faire pratiquement du jour au lendemain », se rappelle Tommy. Le Club a rapidement adapté ses opérations : distribution d’aliments, soutien financier, services de livraison… tout a été mis en œuvre pour atteindre les enfants dans les écoles et les organismes communautaires d’un bout à l’autre du pays.
Un fonds d’urgence a été créé pour offrir des allocations directes et appuyer les familles en difficulté dans une période marquée par une crise sans précédent, au Canada comme ailleurs dans le monde.
« Ce moment a vraiment démontré la force collective du Club. En trois mois seulement, nous sommes passés de 250 000 à plus de 683 000 enfants rejoints chaque jour. C’est la preuve que quand tout le monde se serre les coudes, l’impact peut être immense », témoigne Tommy.
La force du collectif
Au fil des cinq dernières années, le Club des petits déjeuners a démontré une résilience à toute épreuve. Malgré les défis économiques et sociaux – la pandémie, l’inflation, les conflits mondiaux, la hausse des coûts d’opération et les difficultés rencontrées par certains partenaires — le Club est resté fidèle à sa mission.
« Nous continuons à répondre présent, grâce à tous les acteurs de notre écosystème. C’est un engagement sans faille », affirme Tommy.
C’est cette solidarité et cette détermination collective qui permettent au Club de poursuivre son action, jour après jour, auprès des enfants qui en ont le plus besoin.
Un engagement partagé au quotidien, un rêve pour demain
Pour Tommy, les employé(es) et les bénévoles sont l’âme du Club. « On ne travaille pas au Club, on fait partie du Club. C’est une mission, une conviction. Peu importe leur tâche, tous contribuent à changer le parcours de vie d’un enfant. »
« Ce qui me rend le plus fier, c’est de voir dans les yeux des enfants l’espoir qui renaît. Et de constater que partout, des gens de bonne volonté se lèvent pour qu’aucun enfant ne soit laissé de côté. »
Son rêve est clair : « Qu’un jour, tous les enfants du pays, peu importe où ils vivent, aient accès à un petit déjeuner nutritif pour grandir, apprendre et s’épanouir. Si nous réussissons cela, nous aurons bâti une société plus juste et bienveillante. »