Des voix engagées pour un Club humain  

12.08.2025
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Photo des membres du comité DIBE

En quoi consiste le Comité culture? 

Le Comité culture est un groupe dont l’objectif est de favoriser un environnement de travail respectueux, inclusif et équitable, où chaque personne peut se sentir accueillie et valorisée. Par des discussions, des initiatives concrètes et des efforts de sensibilisation, le comité contribue à faire évoluer les pratiques internes et à renforcer le sentiment d’appartenance. 

 

Une initiative ancrée dans la culture du Club 

Au Club des petits déjeuners, les notions de diversité, d’inclusion, de bienveillance, d’appartenance et d’équité sont profondément enracinées dans notre culture et orientent nos actions au quotidien. Elles sont activement portées par un groupe de personnes engagées qui composent le Comité culture. Fondé pour appuyer la direction et les ressources humaines, ce comité a pour mission d’ancrer ces valeurs dans les pratiques organisationnelles du Club. Par son rôle d’observation, de mobilisation et d’accompagnement, il contribue à faire évoluer notre culture interne vers un environnement toujours plus humain, ouvert et équitable. Mais au-delà de sa mission, le Comité culture est avant tout une initiative humaine. Composé de douze employé(es) de différents départements et régions du pays, il représente une mosaïque de parcours, de compétences et de regards. Chaque membre y apporte sa voix et son expérience unique, contribuant à faire du Club un milieu de travail plus inclusif, respectueux et solidaire. 

Ce comité est mené par Joelle, Conseillère principale en ressources humaines, qui assure le leadership du comité. Pour elle, l’importance du Comité culture va bien au-delà de ses fonctions professionnelles. Elle y voit un espace de réflexion sincère, capable de transformer en profondeur les façons d’être et de faire du Club. 

 

Un comité à l’image des gens du Club 

Ce qui distingue le Comité culture, c’est sa diversité humaine. On y retrouve des membres du personnel de terrain, des spécialistes RH, des experts en communication ou en mobilisation politique.  

Cette pluralité est une richesse. Elle permet de multiplier les points de vue, de confronter les réalités, de s’ouvrir à l’autre. Marilou, conseillère en communication, note que ces différences d’opinion rendent les discussions « pertinentes et enrichissantes ». Karine, vice-présidente RH et stratégie, souligne quant à elle que le comité offre « un espace de dialogue vivant, courageux et porteur de sens ». C’est cette capacité à accueillir les voix, à se remettre en question, qui donne au comité toute sa portée. 

Paul, exprime combien il est enrichissant de pouvoir apprendre de collègues de différents départements : « Chaque réunion est l’occasion pour moi d’apprendre des choses importantes grâce à mes collègues du comité. » Il se réjouit aussi que le comité reflète réellement la diversité qu’il cherche à promouvoir. 

 

Un engagement nourri par l’expérience personnelle 

L’engagement des membres du comité ne vient pas de nulle part. Il est souvent né de leur propre cheminement. Dennise, conseillère principale aux programmes, explique combien les « conversations sincères » et les « actions concrètes » du comité font écho à son désir de contribuer à une culture organisationnelle plus humaine. Geneviève, conseillère RH, s’est engagée avec humilité, pour mieux comprendre les réalités de ses collègues et devenir « une meilleure professionnelle ». 

Ce désir d’apprendre, de grandir et de faire mieux revient chez plusieurs membres. Elise, conseillère principale RH, voit dans le comité « une extension de son rôle », mais aussi un engagement personnel. Pour Carmen, c’est son passé dans le domaine de l’accessibilité qui l’a sensibilisée aux « lacunes systémiques » et l’a poussée à s’impliquer.  

Jennifer, partage aussi cette volonté : « Je voulais pouvoir mettre à profit mes expériences personnelles et professionnelles pour aider les autres. » Elle souligne à quel point le comité lui permet de découvrir d’autres perspectives, d’autres histoires, et de tisser des liens avec des collègues qu’elle n’aurait peut-être pas côtoyés autrement. 

 

Des actions concrètes et un impact visible 

Le Comité culture n’est pas qu’un lieu de discussion, il est un acteur de changement. Plusieurs membres témoignent de transformations concrètes qu’ils ont vues ou initiées. Karine se souvient d’une rencontre où un simple témoignage a conduit à des ajustements rapides en matière de communication interne. Dennise mentionne les « conversations courageuses » comme moments forts, qui renforcent le sentiment de communauté au Club. 

Ces initiatives ne sont pas anecdotiques. Elles changent les mentalités, elles ouvrent des dialogues, elles bousculent les habitudes. Jennifer note que le canal Teams du comité, alimenté par des contenus culturels et éducatifs, est une source d’inspiration quotidienne. Marilou, pour sa part, voit dans chaque révision de texte une occasion de veiller à la justesse du ton et au respect des valeurs du Club. 

 

Un espace sécuritaire 

Parler de racisme, d’exclusion ou de privilèges n’est jamais facile. Pourtant, les membres du comité choisissent de s’y confronter. Joelle, qui coordonne les travaux du comité, mentionne « qu’il est nécessaire d’avoir des conversations ouvertes et intentionnelles sur ces sujets délicats, car elles permettent de reconnaître les différentes réalités vécues par les membres d’une organisation. On réussit à comprendre la réalité de chacun, que ce soit géographique, générationnel, culturel ou autre, ce qui nous aide à rester ouverts aux différences et à créer un environnement de travail flexible et ouvert d’esprit. En créant un espace où chacun se sent écouté, respecté et valorisé, on favorise un climat de confiance et de collaboration ». Pour Marie-Claude, ces discussions sont « empreintes de respect et porteuses de croissance ». Cela lui permet d’élargir sa compréhension du monde en découvrant les réalités vécues par ses collègues, qui sont parfois très différentes. « Cela me pousse à me remettre en question, à réfléchir autrement, et à grandir humainement ». 

C’est dans ces moments, parfois inconfortables, que se construit la confiance. Là où les réflexes sont remis en question, où les angles morts sont reconnus. Comme le dit Geneviève, « ce climat de bienveillance et d’ouverture nous permet de sortir de notre zone de confort », et d’ainsi évoluer, ensemble. 

 

Une culture d’authenticité 

Le travail du Comité culture contribue à ancrer une culture où chacun peut être soi-même. Éliane, technicienne aux programmes, résume bien cette idée : « Un endroit où on se sent libre de partager ses idées sans crainte d’être jugé. Un lieu de travail bienveillant, où les différences ne sont pas simplement tolérées mais bien valorisées. » 

Cette culture se bâtit dans les gestes du quotidien, dans les mots qu’on choisit, dans les espaces qu’on crée. Comme le rappelle Karine, « il faut une vision partagée, une volonté durable, et des actions alignées ». Marilou ajoute qu’il ne faut pas sous-estimer « l’importance des interactions sociales » dans la construction d’un environnement inclusif. 

 

Vers un Club encore plus humain 

Au fil des ans, le Comité culture a su semer des graines de changement. Il reste encore du chemin, comme le dit Judith, co-fondatrice du Club et directrice des relations gouvernementales, mais « nous pouvons déjà être fier(ères) des progrès accomplis ». Elle invite aussi à réfléchir à la place que pourraient occuper les enfants dans les discussions du Comité culture : intégrer leur voix, leurs idées et leurs besoins dans nos réflexions permettrait de rester en cohérence avec notre mission première et d’enrichir nos pratiques avec des perspectives uniques et authentiques. » 

L’avenir du Club se dessine dans cette capacité à être à l’écoute, à se remettre en question, à grandir ensemble. Comme le résume si bien Karine : « Chaque action du Club sera guidée par le verbe Être, et non par celui de paraître. »